|
|
|
 |
Jadis…sur
une île en forme de i en spirale située
aux confins de notre dimension, vivait un peuple pacifique
connu dans la légende d'Itland sous le nom de
fum-fums. Ces êtres intelligents et doux vivaient
en harmonie dans ce microcosme à la fois étrange
et beau. Ils enseignaient le respect de leur environnement
et de ses richesses naturelles. Ils connaissaient tous
les secrets de la faune, de la flore et maîtrisaient
si bien les éléments qu'ils avaient développé
des pouvoirs exceptionnels, un mode de communication
unique avec le monde animal et végétal.
Alors qu'ils étaient parvenus à l'apogée
de leur règne, le destin des Fum-fums connut
un revers tragique : l'un d'eux abusa de la puissance
de leur magie et déchaîna la colère
des éléments. Les rares rescapés
qui survécurent à cette catastrophe mythique
se réfugièrent dans les profondeurs de
l'île…
Les années passèrent… soudain un
navire corsaire échoua sur les côtes de
l'île, au terme d'une terrible tempête durant
laquelle le bateau fut propulsé en haut d'une
falaise par un véritable raz-de-marée.
Le capitaine et son équipage échappèrent
miraculeusement à la mort. |
Séduits
par la beauté de l'île, ils s'y installèrent
sans remords, et bâtirent des maisons comme ils
auraient construit des bateaux, en s'inspirant de l'architecture
de leur navire. Ce dernier fut reconverti en mairie
et le Kap devint bourgmestre par la force des choses.
Quelques
années et quelques naufrages plus tard, le village
s'est agrandi avec la nouvelle génération
d'Itlandais. Lorsque Banja arrive sur Itland, il y trouve
une petite communauté bien organisée et
un art de vivre auquel chacun se conforme sans heurts.
Malgré
un passé sulfureux dans le show-biz, Banja s'accoutume
sans peine aux mœurs paisibles des Itlandais, et
part aussitôt à la découverte de
ce monde mystérieux. Grâce à son
caractère bonhomme et généreux
il se lie facilement avec les habitants et leur vient
souvent en aide. Car il s'est investi d'une mission
: préserver à tout prix la quiétude
et la beauté de ce petit paradis.
|
|
|
|
|
|
|
|